L’argot de bureau : Atawad a le don d’ubiquité. Au chapitre de la flexibilité du travail, les manageurs se gargarisent d’un nouveau mantra construit sur l’acronyme anglo-saxon d’« any time, any where, any device » : l’Atawad...« Je ne peux pas être au four et au moulin ! » « Mais si, Marie-Pierre, le monde bouge ! Le travail, aujourd’hui, il est Atawad », répond Sébastien, manageur un brin agaçant. N’a-t-on jamais rêvé d’être à deux endroits en même temps, dans la même seconde ? Avec Atawad, c’est comme si c’était fait...Vivre dans un monde Atawad, c’est avoir la possibilité d’être toujours connecté. Atawad est une marque déposée en 2002 par Xavier Dalloz, conseiller en communication, qui a traduit son invention : c’est la mobiquité, contraction de mobilité et ubiquité. (https://www.lemonde.fr/emploi/article/2021/07/19/l-argot-de-bureau-atawad-a-le-don-d-ubiquite_6088687_1698637.html)

Marc Olivier  Sebbag, le délégué  général de la Fédération nationale des cinémas français,assure que l'usage du smartphone au cinéma est marginal, même si certains spectateurs obéissent au principe"Atawad", soit "any time, any way, any device". (https://www.observatoireplurilinguisme.eu/administrator/index.php?option=com_content&view=article&layout=edit&id=15156)

Or, si l'exception culturelle fonctionnait bien au siècle dernier avec un numérique balbutiant, elle est aujourd'hui mise à mal par la liberté de choix donné au "specta-teur/consommateur" qui se joue des "lignes Maginot réglementaires". La réglementation française ne protège plus les créateurs constate Philippe Bailly, car "nous sommes entrés dans l'ère de l'Atawad : any time, any where, any device". En clair, il faut désormais passer "de l'artisanat à l'industrialisation de la culture" en retournant aux sources, écrit un peu brutalement l'auteur. "La meilleure arme de la production française et la meilleure garantie de son rayonnement culturel, ce sont évidemment ses créateurs", rappelle-t-il.(https://www.lemonde.fr/livres/article/2011/11/28/le-rayonnement-culturel_1610162_3260.html)

Les jeunes regardent de plus en plus la télévision sur l'ordinateur ou leur smartphone. C'est le constat dressé par l'étude bi-annuel, dite "Global Tv" plubliée par Médiamétrie jeudi 10 mars. Selon cette enquête, les concurrents du poste de télévision captent de plus en plus l'attention des 15-24 ans, une nouvelle catégorie baptisée par l'institut de mesures d'audience, les "Atawad". Ces derniers veulent pouvoir consommer la télévision AnyTime, AnyWhere, Any Device, c'est-à-dire n'importe quand, n'importe où sur n'importe quel écran.(https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2011/03/11/les-15-24-ans-regardent-la-television-sur-tous-les-ecrans-a-tout-moment_1491723_3236.html)

Depuis la pandémie, le concept «atawad» (jargon de bureau qui signifie any time, any where, any device, ou la possibilité de se connecter n’importe quand, n’importe où et via n’importe quel support) est devenu le nouveau mantra des managers modernes.(https://madame.lefigaro.fr/business/stressant-chronophage-trop-formel-l-email-de-bureau-va-t-il-disparaitre-060921-197895)

Le consommateur pourra y ajouter une réflexion sur la valeur d’usage qui lui est apportée. Il a été amplement souligné que la multiplication des écrans était une des caractéristiques clé de l’ère ATAWAD.(https://www.lefigaro.fr/blogs/philippe-bailly/2016/10/microsoft-bourreau-de-lapple-watch-et-champion-des-nouvelles-interfaces.html)

C'est par la créativité, le travail sur la qualité de ses offres et une certaine capacité de transgression (les fins de soirée du 1er samedi du mois…) que Canal+ a pu rester sur un chemin de croissance ; la montée en puissance de Netflix, avec son interface utilisateur si nouvelle mais aussi ses centaines d'heure d'Originals, ne fait que confirmer la possibilité de monétisation de contenus, dès lors qu'ils répondent réellement au goût des utilisateurs et que leur mode de distribution répond aux standards de l'époque ATAWAD.(https://www.lefigaro.fr/vox/medias/2016/06/01/31008-20160601ARTFIG00307-canal-les-clefs-de-l-heritage-d-andre-rousselet.php)

A défaut d’être exhaustif, on peut retenir de cette décennie bouillonnante : - L’entrée dans l’époque de l’ATAWAD (any time anywhere any device) et du « contenu liquide » (consultable en permanence, partout et sur tous les écrans) (https://www.lefigaro.fr/blogs/philippe-bailly/2013/12/10-ans-apres-la-tv-sur-adsl-aller-jusquau-bout-de-la-convergence.html)